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Colloque : La cohabitation intergénérationnelle, un mode de solidarité familiale

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Reprise ou poursuite d’études, insertion professionnelle tardive, crise du logement, difficultés économiques, séparation du couple, maladie, handicap, perte d’autonomie, vieillissement … pour des raisons variées parents et enfants majeurs prolongent leur cohabitation ou renouent avec celle-ci. Or, la cohabitation familiale est principalement abordée par la doctrine au travers de la cohabitation du couple et/ou avec ses enfants mineurs. Ce thème mérite donc que l’on s’y attarde.

Vendredi 2 Février 2018
Amphi F, bâtiment B

Cette cohabitation résulte le plus souvent de la solidarité familiale. Toutefois, elle n’est pas sans fondements ni implications juridiques et nécessite à ce titre d’être préparée. Quelles sont les sources de la cohabitation ? Comment la cohabitation peut-elle être organisée au sein de la famille ? Quelles en sont les conséquences patrimoniales ?

Par ailleurs, la cohabitation n’est pas qu’une affaire de famille. Elle va avoir des incidences au dehors de la sphère familiale.

D’abord, l’hébergement peut avoir des répercussions sur les tiers lorsque l’hébergeant est locataire ou copropriétaire. La législation relative au logement prend-elle en compte la cohabitation ?

Ensuite, la solidarité familiale répond à des problématiques (vieillissement de la population, perte de dépendance, maladie ou handicap, crise économique) qui relèvent de la solidarité nationale. La cohabitation familiale peut-elle être une réponse à ces problématiques ? Comment est-elle soutenue par les politiques publiques ?

Ce colloque développera des réponses théoriques et pratiques intéressant tant les universitaires que les professionnels.