Ateliers doctoraux : L'IVG progrès et régression
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À l’occasion du 50ème anniversaire de la loi Veil du 17 janvier 1975 relative à l’interruption volontaire de grossesse, sont organisés le mercredi 23 avril 2025 à l’Université de Tours, des ateliers doctoraux intitulés « Cinquantenaire de la Loi Veil : Réflexions sur les tensions entre progrès et régression dans le monde » et dédiés aux jeunes chercheurs en droit.
En parallèle de ce cinquantenaire, l’arrêt Dobbs de la Cour suprême des États-Unis rappelle indéniablement la fragilité persistante du droit à l’avortement. En écho aux avertissements prophétiques de Simone de Beauvoir, cette décision révèle que les droits des femmes ne sont jamais définitivement acquis mais constamment soumis aux aléas politiques et idéologiques. Entre avancées notables, comme en Irlande et à Malte, et reculs substantiels, illustrés par la Pologne, la protection de l’IVG apparaît comme un baromètre des tensions entre conservatisme et progressisme. Ce contexte impose de repenser la défense de ce droits fondamental au-delà d’un cadre strictement national, pour envisager une approche globale, attentive aux réalités concrètes d’accessibilité et de qualité des soins. Ainsi, loin de toute illusion d’irréversibilité, le débat autour de l’IVG nécessite aujourd’hui plus que jamais une vigilance juridique permanente, au carrefour des droits nationaux, européens et internationaux.
